Du 20 au 26 novembre 2023, c’est la Semaine Européenne pour l’Emploi des Personne Handicapées (SEEPH) et c’est l’occasion de sensibiliser sur le handicap au travail.

Les clichés ont la vie dure ! Dans la vie professionnelle, il en est un particulièrement ancré dans l’imaginaire collectif : celui du travailleur handicapé. Travail et handicap, deux notions qui semblent difficilement conciliables.

La règlementation OETH (Obligation d’Emploi de Travailleurs Handicapés, qui impose aux entreprises de plus de 20 salariés d’employer des personnes en situation de handicap dans une proportion de 6% de leur effectif global, sous peine de devoir verser une contribution annuelle) et les progrès en matière d’inclusion et d’accessibilité au travail permettent de voir la situation s’améliorer. En 2022, le taux de chômage des travailleurs handicapés atteint 12% : son plus bas niveau depuis 2008. Mais il y a encore beaucoup à faire !

Les handicaps peuvent être visibles ou invisibles (80% des handicaps ne sont pas immédiatement visibles). La loi du 11 février 2005 reconnaît différents types de handicaps, dont le handicap moteur, sensoriel (auditif et visuel), mental, cognitif ou psychique.

Parmi ces situations de handicap : les Maladies Chroniques Évolutives. Le diabète, les maladies cardio-vasculaires, les cancers, les AVC, l’hypertension artérielle, la polyarthrite, la sclérose en plaque, les maladies digestives sont quelques exemples de Maladies Chroniques Évolutives (MCE), qui sont en nette augmentation depuis plusieurs années.

Ces maladies chroniques évolutives peuvent avoir une évolution lente mais peuvent aussi survenir du jour au lendemain et bouleverser l’existence. Personne n’est à l’abri !

C’est alors tout le quotidien qui est impacté et le maintien dans l’emploi peut être remis en cause. Baisse de la productivité, inadaptation du poste et des conditions d’exercice, jugement du collectif de travail sont autant d’éléments qui vont rendre la situation compliquée.

Des solutions existent, aussi bien pour l’employeur que pour le salarié. Demander la reconnaissance du statut de travailleur handicapé (RQTH) est une démarche préalable indispensable mais dont les bénéfices sont réels. Et pour faciliter cette démarche, l’OETH accorde une prime de 500€ aux salariés qui s’engagent dans une reconnaissance de travailleur handicapé. Sur les 18 derniers mois, ils ont été 7 au sein de la Fondation Saint Charles à avoir entrepris la démarche.

Vous êtes concerné par une Maladie Chronique Évolutive ou vous souhaitez en savoir plus ? Rendez-vous sur ce webdoc qui vous apportera beaucoup de réponses : http://www.maladies-chroniques.fr/#Accueil